Il y a très longtemps, je me revois adolescent, dans la maison de mes grands-parents, lisant une série de BDs du nom de Garulfo. J’en avais gardé un excellent souvenir, quoiqu’assez confus. C’est pourquoi il y a quelques temps, j’avais ajouté cette série à ma wishlist. Et c’est ainsi qu’on me l’a offerte il y a peu !
Synopsis : Garufo est une grenouille qui vit tranquillement dans sa mare. Il n’a pourtant que d’admiration pour les humains qu’il croise parfois, ces magnifiques bipèdes à qui tout semble sourire. C’est ainsi qu’il finit par passer un pacte avec une fée sorcière acceptant de le transformer en prince. À partir de là, la pauvre grenouille Garufo ne cessera de dégringoler de désillusions en imbroglios, dans un environnement de contes déjantés.
Après relecture, j’ai retrouvé mes sentiments d’antan : cette série de BDs est proprement excellente. On suit avec plaisir les pérégrination de Garulfo avec attachement, car le scénariste Alain Eyroles manie avec maetria l’humour situationnel, parfois potache, limite absurde, tout en ajoutant à cette série une appréciable dose de tendresse. Eyroles est l’auteur notable de De Cape et de Crocs (que je connais mal mais dont la qualité n’est plus prouver) ainsi que les excellentes et récentes Indes Fourbes.
Car si les aventures de Garulfo (et ses compagnons) sont captivantes, cette BD est aussi l’occasion de jeter un regard critique sur les travers de l’Humanité, grâce à la vision naïve (pour ne pas dire niaise) du personnage. La série, malgré un ton humoristique évident, n’est d’ailleurs pas exempte de tragédies…
La saga en elle-même est divisée en deux cycles (donc deux intégrales) : le premier est constitué de 2 tomes et décrit la découverte du monde des Hommes par l’infortuné grenouille. Le second cycle est doté de 4 tomes, ce qui permet une histoire plus complexe, avec plus de personnages, secondaires mais également de premier plan !
Bien que peut-être un peu datés (fin des années 90), les dessins n’en restent pas moins excellents, et Bruno Maïorana retranscrit parfaitement les expressions des personnages (humains ou non). En outre, de nombreuses cases nous permettent d’apprécier des mouvements complexes dans l’espaces, parfois directement inspirés des cartoons.
En bref, je vous recommande chaudement la lecture de cette série, qui a rejoint le top-qualité de ma collection !
Marrant, j’ai un souvenir assez flou mais très positif de cette BD, qui date de mon enfance. J’ai du les lire à la sauvette à la bibliothèque, peut être même pas dans l’ordre.
Je les relirais avec plaisir 😉
Ha ha ! Il faut croire qu’on en avait gardé les mêmes souvenirs…
Je te les prêterai avec plaisir. 😉
J’ai moi aussi un très bon souvenir de cette BD – l’humour, la mise en page, les références littéraires, et un super scénario !
J’avoue que je n’ai sans doute pas saisi toutes les références littéraires (en ai-je seulement repéré…!?). Mais le style et le verbe sont aussi excellents !