Dernièrement, je me suis mis activement à lire des comics, en plus de mes habituelles BD franco-belges. Je suis en particulier porté sur DC Comics, et en premier lieu l’un de mes héros d’enfance : Batman !
Je vous partage ainsi la case ci-dessous, extraite de La Proie d’Hugo Strange, qui voit un jeune Batman affronter un psychiatre aussi brillant que fou :
Si j’aime beaucoup cette citation, notez qu’elle a sans doute inspiré la morale du premier film de la trilogie de Christopher Nolan : Batman Begins (bande annonce, pour rappel).
Est-ce qu’un article sur mes premiers pas dans l’univers des comics vous intéresserait…?
Ça m’a fait relire le débat sur l’article d’il y a 20 ans 😉
Héééee oui… C’est un peu ce que je disais là :
Je trouve que ce blog contient des moments d’échanges très intéressants, c’est pour cela que ça me semblait important que les remettre/conserver en ligne. Même si je ne suis pas sûr d’assumer pleinement encore aujourd’hui tout ce que je disais il y a 10/20 ans. 🙂
Je vais rajouter l’album à ma très longue liste de BD à lire 🙂
Les derniers albums DC que j’ai lus sont Superman : Red Son, Batman : la cour des hiboux et Batman : White Knight (j’ai adoré ce dernier).
Ha ha… Deux albums Batman que j’aborderai dans un futur article. 🙂 J’ai également bien aimé Red Son, mais dans le même genre (univers alternatif autour de Superman), je lui ai préféré Injustice.
Rassure-moi : tu as lu aussi la Nuit des Hiboux ?! Sans quoi, tu n’as eu que la moitié de l’histoire !
Au passage, la « Proie d’Hugo Strange » n’est pas le moins bon des albums de Batman que j’aie lu, mais ce n’est pas le meilleur non plus.
Ah non, je n’ai pas lu La Nuit des hiboux…
Ah, ça serait très intéressant de voir quel commentaires d’il y a 10 ans tu n’assumerais pas aujourd’hui ! En terme d’évolution de perceptions, de personnalité !
Vraiment ? Dommage ! Je pourrai te la prêter à l’occasion. C’est simplement la conclusion de l’histoire (un peu rapide à mon goût d’ailleurs, mais elle reste dans la veine de sa première partie).
Ca l’est. 😉
Personnellement je n’aime pas trop cette maxime de Batman, qu’un homme est jugé par ses actes. Ça occulte trop l’intention et ça me paraît beaucoup trop simpliste et trompeur.
Il me semble qu’en droit pénal, la préméditation est un facteur aggravant et puni plus sévèrement. Justement parce que l’acte en lui-même ne suffit pas à juger.
Je songe à des personnes comme Pablo escobar qui ont fait + pour les quartiers défavorisés que les politiciens, mais dans le but de s’attirer la sympathie et couvrir ou faire oublier le traffic de drogue.
Enfin, j’ai moi-même déjà été jugé et perdu un ami non pas à cause de mes actes mais a cause de l’intention que l’on m’a prêté. Du coup, pour l’avoir vécu, je constate que parfois (et assez intuitivement ou inconsciemment) ce n’est pas l’acte qu’on juge en réalité mais bien l’intention car on imagine tout de suite ce que souhaitait faire le coupable et qu’on peut en être choqué.
Du coup, c’est juste ma personnalité et mon expérience personnelle, mais qui font que je considère l’intention d’une personne comme + importante que l’acte.
C’est le classique « c’est l’intention qui compte« … 😉
Pour ma part, j’aime bien cette citation, mais je ne suis pas pour autant complètement d’accord. Il faut sans doute considérer les deux. Mais en pratique, d’un point de vue extérieur, on a généralement accès aux actes, et peu/pas aux intentions…
Et les actes ont bien des conséquences, ce que n’ont pas les intentions.
Ekho à écrit :
Hmouais, c’est plus compliqué que ça. C’est un peu enfantin de dire c’est l’intention qui compte.
Mais j’imagine que la phrase aurait moins d’impact si c’était « un homme se juge d’abord par ses actes puis par ses intentions » haha ^^.
Je pense que je situerais mon jugement de base, hors contexte, comme suit :
– bonnes intentions / conséquences positives
– bonnes intentions / conséquences négatives
– mauvaises intentions / conséquences positives
– mauvaises intentions / conséquences négatives
Bon au final en vrai je pense que la phrase n’est même pas à prendre au sens de l’intention ni de l’action, mais de l’inaction. Dans le sens où ça ne sert à rien de dire que l’on va agir si on ne le fait pas.
En fait, je pense que ça dépend aussi du contexte…
Dans un cercle proche ou intime, une personne peut tout à fait être perçue via ses intentions.
Dans un cercle publique, voire politique, seuls les actes comptes (et la citation de départ se place bien dans ce contexte).