Il y a environ 2 an maintenant, je me suis mis aux comics, et en particulier ceux de superhéros…
En effet, mon goût des BDs franco-belges n’est vraiment pas une nouveauté ! Toutefois, je n’avais encore jamais fait le grand plongeon dans l’univers des BDs américaines. Et mine de rien, celui-ci représente désormais une part non négligeable de ma collection…
Alors, Marvel ou DC comics…?
Eh bien, clairement, c’est DC comics pour moi ! Même si Spiderman et les X-men de la concurrence me font de l’œil, j’ai toujours été un grand fan de Batman ! Et au delà du chevalier noir, j’aime bien les différents superhéros de la Justice League (j’y reviendrai), notamment Green Lantern que je découvre peu à peu.
Dans cet article, je vais essayer de transmettre ce que j’ai compris de mes premiers pas dans les comics, au travers des aventures de Batman ; mais c’est globalement déclinable à n’importe quel superhéros de comics, de n’importe quelle maison d’édition.
Introduction
Même s’il est notable que l’amie Didine avait déjà essayé de me convertir m’orienter vers les Marvel, c’est à l’un de mes collègue (que nous appellerons « John »), avec lequel je m’entend particulièrement bien, que je dois mon entrée sérieuse dans les comics. C’est lui qui m’a indiqué son « top of the bat » : plusieurs ouvrages de qualité, et à destination d’un néophyte comme moi.
A cela, j’ai ajouté quelques balades sur le net, avec notamment le site comicsbatman.fr qui récapitule ses 8 incontournables, ainsi qu’une liste beaucoup plus dense de comics chronologiques pour entrer dans l’univers du Chevalier de Gotham. On y retrouve d’ailleurs le « top of the bat ».
Et puis il y a cette (très) longue chronologie détaillée pour les aventures de Batman, qui donne un bon aperçu.
Ajoutez à cela une surveillance des sites de vente d’occasion à la recherche de bons plans, et c’est ainsi que j’ai progressivement commencé à constituer ma collection…
Décomposition des comics
En tant qu’amateur de BDs françaises, j’ai eu une démarche qui me semblait logique : lire les aventures de Batman de la manière la plus chronologique possible. Hors, c’est en réalité peine perdue (j’y reviens plus bas)…
Avant tout, c’est une évidence mais il faut garder en mémoire que les comics sont édités dans de courts fascicules souples nommés issues, et vendus en kiosques aux USA. Chaque fascicule rassemble généralement une ou plusieurs petites portions d’histoires. En France, les traductions sont (ré)éditées sous différentes formes, qui font parfois perdre de vue ce premier point. Aussi, j’ai pris l’habitude de lire les petites lignes en début ou fin d’ouvrage, qui permettent de comprendre combien d’issues y sont regroupées, lesquelles, et suivant quelle logique.
Les comics de DC comics sont édités en France par Urban Comics, dont les travail éditorial est largement salué par les lecteurs. Ils sont sous la forme de hardcover, c’est à dire que plusieurs issues sont rassemblées en un album à couverture cartonnée, suivant globalement 4 logiques possibles…
Les anthologies
Les anthologies sont un regroupement de (généralement nombreuses) issues autour d’un thème commun. Le thème en question est généralement un personnage, mais pas forcément. On trouve par exemple une anthologie sur Batman ou Flash, mais également sur les super-vilains ou sur la Batcave ! Malheureusement, Green Lantern n’a pas (encore?) la sienne…
Les anthologies sont un bon moyen de se familiariser avec un super-héros. En effet, chaque issue est généralement auto-suffisante 1, assortie d’un petit commentaire pour resituer le contexte, et si les histoires racontées sont très courtes, cela permet de bien s’immerger dans l’univers. Les anthologies ont également un aspect un peu archéologique, puisque vous y trouverez des histoires récentes, et d’autres beaucoup plus anciennes. On aime ou pas ; moi, j’adore, cela permet de (re)découvrir l’ambiance des différentes décennies qu’ont traversées les comics.
J’ai plusieurs anthologies, notamment :
- Batman 80 ans : Anthologie spécialement éditée pour les 80 ans du chevalier noir ;
- DC comics Anthologie : Permet de traverser presque 100 ans de comics au travers des principales histoires impliquant les principaux héros de DC comics. Si vous n’avez pas peur des comics kitchs à l’ancienne, c’est génial.
Les one-shots
C’est certainement le mieux pour se lancer dans les comics, car c’est ce qui se rapproche le plus de nos BD franco-belges. Un one-shot, comme son nom le suggère habilement, peut se lire tout seul. Il contiendra l’ensemble des issues permettant de suivre l’histoire, de son introduction à sa conclusion.
Généralement, les one-shots font assez peu référence aux reste de l’univers dans lequel ils s’inscrivent… mais tout est dans le « assez peu ». En effet, ayez conscience que les comics ont presque 100 ans, avec un univers plus ou moins continu (on parle d’ailleurs de la continuité, ou du canon). Les allusions à d’autres œuvres sont donc inévitables. Si certains passages sont parfois un peu étranges, il faut garder cela en tête, et ne pas trop chercher à comprendre le pourquoi du comment 2.
En tant que recueil de plusieurs issues, il est parfois possible de trouver dans un one-shot une (ou éventuellement plusieurs) histoire principale, complétée parfois d’un ou plusieurs issues supplémentaires qui permettent d’approfondir l’histoire en question ou son contexte. C’est là qu’intervient le travail de l’éditeur : proposer des issues cohérentes et/ou qui se répondent, souvent assorties d’un petit commentaire ou préambule pour aider le lecteur à s’y immerger.
Dans ma collection, je peux souligner les one-shots suivants :
- Batman année 1* : Les tous premiers pas du chevalier noir, dont Christopher Nolan s’est largement inspiré pour son Batman Begins. On parle aussi d’origin story ;
- Un Long Halloween* : Une excellente enquête de batman, mais qui suppose que vous soyez déjà un peu familiers avec sa galerie de super-vilains (peut être complété d’un second one-shot : Amère victoire) ;
- La Proie d’Hugo Strange : On continue dans les débuts de Batman, face à un psychiatre psychopathe ;
- Killing Joke* : Œuvre de référence dans l’affrontement entre Batman et le Joker.
- Emerald Dawn : C’est sensé être l’équivalent de Batman année 1 pour Green Lantern. On est en est quand même loin niveau qualité, mais ça reste un récit fondateur sympathique (VO uniquement).
Les arcs
Dans le principe, les arcs ne sont rien de plus que des issues assemblées non pas en un unique hardcover, mais en plusieurs.
Il s’agit donc d’histoires généralement plus longues, proposées par un auteur, et qui se sont étalées sur plusieurs mois voire années de parution. Néanmoins, un arc raconte une histoire précise, avec un début et une fin bien déterminés.
Ils ont les mêmes inconvénients que les oneshots, à savoir qu’il est parfois fait allusion à des évènements antérieurs ou parallèles à l’arc, mais ça ne nuit jamais à la compréhension.
Toujours dans ma collection, je peux citer :
- Les nuit des hiboux* & la cours des Hiboux* : très bonne histoire en 2 tomes, qui raconte l’affrontement entre Batman et une société secrète implantée dans les racines de sa ville, Gotham City.
- Brightest day : Il s’agit d’un event (un évènement particulièrement notable dans l’univers de DC Comics, ayant de lourdes répercussions sur les différents superhéros) qui conte le retour à la vie de plusieurs superhéros et supervilains, qui devront comprendre le sens de leurs résurrections. C’est la suite directe d’un autre gros event directement lié à Green Lantern : Blackest Night.
Les runs
C’est là que ça se complique. Comme je l’ai évoqué, les issues sont publiées régulièrement (souvent hebdomadairement) aux USA. Ces publications (fascicules) peuvent se réaliser au sein de différents titres. Certains sont ininterrompus depuis des décennies, comme « Action Comics » qui a vu naitre Superman, ou « Détective Comics » qui a raconté nombres d’exploits de Batman. D’autre titres sont temporaires, le temps de raconter une histoire (un arc), ou d’approfondir tel ou tel aspect de l’univers DC Comics. D’autres ont été arrêtées après des durées de vies variables, plus ou moins abruptement. Chacun de ces différents titres contient des issues qui se déroulent dans le même univers de DC Comics, et qui voient des personnages et évènements se croiser de manière plus ou moins évidente.
Il arrive régulièrement que DC Comics confie un titre à un auteur pour une durée plus ou moins indéterminée, laissant le loisir à ce dernier de développer sa vision de tel ou tel personnage. Cet auteur va donc travailler sur un nombre d’issues consécutives et déployer son scénario en plusieurs histoires successives, plus ou moins imbriquées. Cela s’appelle un run ! C’est donc l’ensemble du travail chronologique d’un auteur donné, sur un personnage donné (souvent à une époque donnée).
Les runs sont souvent présentés comme un bon moyen de découvrir un personnage. Or, à mon avis, ce n’est qu’à moitié vrai. Car si c’est effectivement l’occasion de suivre le travail d’un auteur de A à Z, avec sa vision et sa propre logique interne, les runs présentent à mon sens 2 problématiques :
- Un run donné s’intercale souvent après le run précédent et avant le run suivant. Ainsi, même s’il s’agit des premiers pas d’un auteur sur le personnage qui vous intéresse, celui-ci était déjà pré-éxistant depuis plus ou moins longtemps. Il n’y a donc généralement pas d’origin story, vous êtes sensés déjà connaître plus ou moins le personnage et son univers. Dans mon cas, si c’est gérable pour Batman, c’est moins évident pour Green Lantern.
- Lorsqu’un run est édité (sous la forme de plusieurs hardcovers), il rassemble tout le travail qui a donc été réalisé par un auteur donné. Logique. Mais il n’inclut donc pas tout le travail fait par d’autres auteur, en parallèle, sur ou autour de ce personnage ! Du coup, dans un run, il y a souvent des trous, correspondant aux travaux d’autres auteurs qui s’y intercalent de manière chronologique. Cela n’empêche pas forcément la compréhension générale, mais l’expérience de lecture en est tout de même dégradée.
Vous l’aurez peut-être compris, il y a une certaine porosité entre les runs et les autres formats évoqués plus haut. En effet, un run peut contenir un ou plusieurs arcs, plus ou moins imbriqués. Typiquement, l’arc de « Hiboux » évoqué plus haut fait partie intégrante du run de Scott Snyder 3 sur Batman.
Actuellement, je possède deux runs (le second est encore incomplet) :
- Grant Morisson présente Batman : Si la lecture n’est pas désagréable, elle reste néanmoins très complexe, même pour moi qui aie déjà une bonne connaissance du personnage. En outre, un gros event intervient au cours du run sans en faire partie, ce qui n’aide vraiment pas à comprendre la chronologie.
- Geoff Johns présente Green Lantern : Ici encore, une connaissance minimale du personnage est nécessaire avant d’entamer ce run, même si l’auteur revisite son origin story au début du 3eme volume. Ce run est très sympathique et se suit bien. Notez que si l’event de Blackest Knight est inclut dans ce run, sa suite Brightest day (évoquée plus haut) n’en fait pas partie, car pas centrée sur le personnage de Green Lantern !
Canon, reboots et hors-continuité
Avec presque 100 ans d’histoire de comics, et des décennies très différentes les unes des autres (de la science-fiction déjantée des années 50 à la noirceur des années 80), peut-être vous demandez-vous comment il est possible que l’univers des comics reste cohérent, et que la chronologie reste logique…? Et bien c’est simple : ce n’est pas possible.
Pour faire simple, on peut catégoriser les comics de super-héros entre ce qui est canon est ce qui ne l’est pas. Le canon rassemble les histoires considérées comme faisant partie de l’univers officiel et de sa continuité. Notez que plusieurs versions d’un même super-héros peuvent coexister au sein du canon, grâce à la notion de multivers et de réalités parallèles.
Certaines histoires sont conçues dés le départ comme étant hors-continuité, donc en dehors du canon. Ce sont généralement des one-shots ou de courts arcs. Cela permet de laisser l’auteur exprimer largement sa vision des personnages et de leur univers, et notamment d’y faire intervenir des évènements majeurs sans pour autant que cela ait des répercussions sur le canon. Les excellents Dark Knight Returns* de Frank Miller (où l’on suit un Batman cinquantenaire bourrin) ou White Knight* de Sean Murphy (où le joker est réhabilité) sont par exemple des œuvres hors-continuité. Lorsqu’un auteur exploite de manière volontaire et assumée une réalité alternative à la continuité principale, on parle aussi de elseworld. Afin de savoir à quoi vous attendre, il vaut mieux vous renseigner si une œuvre fait partie du canon ou pas, avant de la lire.
Ajoutez à cela qu’il arrive régulièrement qu’un auteur propose sa propre réinterprétation d’une histoire déjà existante. Il peut même parfois s’agir d’une histoire qui a déjà été plusieurs fois réinterprétée (exemple typique : la morts des parents Wayne et les premières années de Batman). Ici, il devient parfois difficile de définir avec certitude quelle version est canon. Et jusqu’à quand…
…Car permettez-moi d’ajouter une couche à la mélasse… Il arrive parfois que DC Comics décide de modifier en profondeur son univers, pour le remanier, ou le simplifier, ou proposer de nouvelles version de ses personnages. En général, cela se produit durant ce que l’on appelle une crise : un event majeur généralement d’amplitude cosmique, qui a pour effet de plus ou moins redéfinir tout ou partie des personnages. On parle aussi d’un reboot (ou éventuellement relaunch). La plus connue a eu lieue dans les années 80 : dans l’event Crisis on infinite earth, DC Comics décida d’abandonner la notion de multivers, et de fusionner l’ensemble de ses superhéros dans un univers et une chronologie unique. (Bon, depuis, ils sont revenus plusieurs fois sur cette décision…) Du coup, conséquence logique : lors d’une crise, il arrive généralement que certaines œuvres qui étaient canons deviennent hors-continuité. Et parfois même, l’inverse !
Ma vision des comics
Comme vous l’aurez compris, c’est le bordel compliqué d’entrer dans les comics. Surtout aujourd’hui, alors que beaucoup de ces univers ont de nombreuses décennies d’existence. Permettez-moi donc de partager ma (très jeune et sans doute naïve) vision des choses…
Des mythes modernes
Ma façon de les appréhender est la suivante : il faut voir les comics comme un mythologie moderne ! Comme les mythes de l’antiquité (Osiris, Hercule et autres Odin…), il s’agit de récits dont le fond est plus ou moins constant, mais dont la forme a largement évolué au fil du temps et des auteurs, parfois en donnant des branches parallèles, ou disjointes, ou au contraire en s’inter-pénétrant.
Et comme les anciennes mythologies, les comics sont composés de personnages forts, d’environnements marqués, d’étapes clefs dans leurs évolutions, et racontent à leur manières des thématiques universelles, à commencer la lutte du Bien contre le Mal.
Et donc, pour faire écho à ma remarque en début d’article, il ne faut pas chercher une chronologie précise et une cohérence absolue dans sa démarche de lecture. Chaque récit est à prendre comme une maille d’une gigantesque tapisserie, dont on comprend le dessin global au fur et à mesure des lectures, mais sans toujours de réelle logique pour passer d’une maille à l’autre.
Superhéros et regroupements
Je souhaitais également aborder rapidement le cas des « regroupements de superhéros ».
Sans doute en avez-vous entendu parler, DC Comics regroupe régulièrement ses différents superhéros au seins d’aventures communes. Cela permet de retrouver Batman, mais également Superman, Wonder Woman, Flash ou Green Lantern au sein de la célèbre Justice League. Bien sûr, les célèbres Avengers en constituent l’équivalent chez Marvel.
Pour ma part, je n’accroche vraiment pas à ces équipes de superhéros. A mon sens, chaque superhéros trouve son intérêt dans son propre univers : son environnement, ses proches, ses super-vilains, ses étapes d’évolutions. Les regrouper au sein d’une équipe casse ces aspects, et génère un problème supplémentaire : la gestion de l’échelle des puissances.
En effet, comment Batman et Superman pourraient être traités sur un plan d’égalité ? Idem pour Black Widow et le dieu Thor chez Marvel ? A mon sens, ils ne le peuvent pas, par nature… Du coup, les auteurs de ces telles réunions de superhéros sont obligés de niveler leurs puissances, limitant les plus forts et augmentant les moins forts. Sauf que là encore, cela crée un problème d’échelle lorsque chaque super-héros retourne individuellement dans son « univers d’origine ». Comment se fait-il que Batman ait autant de mal face au Joker ou à Double-Face, alors qu’il rivalise de puissance avec Superman dans la Justice League ?! Cette vidéo reformule très bien cela, et rejoint mon avis.
Pour autant, je ne rejette pas tout non plus. Certaines histoires de la Justice League peuvent être très bien pensées, comme par exemple la Tour de Babel, dont le principe est justement que chaque superhéros se retrouve neutralisé, un à un. Un caméo d’un superhéros qui rend visite à un autre peut être aussi une bonne idée, comme par exemple dans l’excellent Batman Noël* (un one-shot qui reprend la trame du conte de Dicckens).
Voilà qui conclut ce petit et modeste exposé de ma compréhension des comics de super-héros. Il y aurait bien sûr beaucoup plus à dire… Pour cela, rendez-vous dans les commentaires ci-dessous.
Pour aller plus loin : Petit lexique destiné au lecteur de comics (le-toaster.fr)
PS : Les titres marqués d’une astérisque (*) m’ont été directement conseillés par John, et font donc partie de son « top of the bat ». Ce sont d’excellentes références pour découvrir Batman.
C’était vraiment intéressant comme exposé ! J’aime particulièrement les comics un peu dark. Batman, sandman, punisher… j’ai également une petite collection cependant je les lis de façon un peu décousue, pour le plaisir, et su coup j’ai appris pas mal de choses dans ton exposé ^^.
Il manque peut-être un aspect, je crois pas l’avoir lu dans cet article mais j’ai pu sauter une ligne : les crossover.
Ca rejoint un peu les regroupements de super héros alors tu aimeras peut-être pas mais dans des proportions plus limitées (sans trop de problème d’échelle de pouvoir) et souvent plus fun. Exemple : Batman VS Tortues Ninja ^^. Parfois c’est encore plus subtile et pas vraiment du crossover mais j’ai adoré un Comics totalement lovecraftien qui reprends simplement des noms et personnages emblématiques de Batman mais en utilisant la mythologie de Lovecraft pour expliquer leurs pouvoirs ou déviances.
Merci pour les compliments.
C’est une bonne remarque. Je n’en ai pas parlé car pour l’instant… eh bien je n’en ai pas lu ! Le seul cross over dont je me souvienne était une issue que j’avais achetée avec mon argent de poche dans les années 90, et qui voyait Batman s’allier à… Spiderman ! Et j’avais adoré. Il s’agissait d’un one-shot : Esprits dérangés.
Aprés, de manière générale, je crois que je ne suis pas un grand fan des crossovers… Exemple dans un autre média (les jeux) : j’adore « Magic » et j’aime bien le peu que je connais de « Donjons & Dragons », mais leur crossover qui arrive cet été ne me fait vraiment pas rêver.
Ekho à écrit :
Je comprends.
En général j’aime bien les crossover, mais dans Magic je suis pas trop fan non plus pour une raison particulière : c’est un univers énorme, ultra riche qui a inventé ses propres archétypes, races, mécaniques. Et quand un univers est déjà riche et varié… ça me gêne le crossover. J’ai l’impression d’une régression, d’un essoufflement, d’un manque d’imagination.
Batman au final c’est juste 1 ville, 3 ou 4 héros, des dizaines de méchants. Ça me dérange pas de voir un crossover pour enrichir un peu tout ça et explorer de nouvelles choses.
Mais si on prend star wars, magic, D&D… ces univers sont déjà hyper riches et énormes, j’ai + de mal à concevoir qu’ils se mélangent à d’autres
Merci pour cet atricle, Ekho, je note des titres !
Urban comics propose une sélection Vilains, cet été. Certes, ce sont des couvertures souples et donc plus fragile mais en général, leurs titres de l’été sont bons…
As-tu lu Green lantern / Green arrow ? C’est un bon one-shot, je pense qu’il te plairait.
Et je ne renonce pas à te faire lire des Marvel 🙂
Thörist à écrit :
Tu vas te faire des ennemis ! 😀
L’univers de Batman est quand meme hyper-riche (il tient et se renouvelle depuis plus de 80 ans). Certes, on ne découvre pas régulièrement de nouvelles civilisations ou des planètes inconnues (encore que !) mais il y a des tas d’autres pistes… C’est un univers énorme, ultra riche qui a inventé ses propres archétypes (superhéros, supervilains, sidekicks, leagues, etc.), races (kryptoniens, Gardiens, amazones, atlantes, multiples aliens dans Green Lantern, etc.), mécaniques (géographie de Gotham, histoire des Waynes, etc.).
@ Amandine Guy:
Il n’y a pas de quoi. 🙂
Oui, j’ai vu que Urban Comics renouvelle son opération de l’été. Mais la qualité de ces livres est vraiment très mauvaise : j’ai gardé en mémoire (et en mains !) les pages qui se détachaient à la première lecture des comics de l’été dernier. 🙁 Il y a effectivement de bons titres (mais étrangement renommés). Et outre la couverture souple, le papier n’est pas terrible non plus. Bref, je ne suis pas fan de ces ouvrages lowcost.
Je n’ai pas encore lu Green Lantern / Green Arrow, mais il est effectivement dans ma wishlist ! 🙂
En complément de cet article, vous pouvez jeter un œil à cette petite vidéo (~ 15mn) de Captain Maks :
https://www.youtube.com/watch?v=tBC_52Pys4k
Il revient sur les notions que j’aborde ci-dessus.