Cette série fait partie de la première hypersérie d’Uchronie[s]. Cette hypersérie se compose d’un ensemble de 3 séries, elles-même composées de 3 tomes chacunes, qui se déroulent en parallèle, dans des réalités alternatives. Bien sûr, les protagonistes et évènements qui prennent place dans chacune de ces séries vont être amenés à se côtoyer ou à interférer par-delà les barrières de la réalité, plus ou moins directement, et avec plus ou moins de conséquences…
Ainsi, l’univers le multivers de Uchronie[s] peut être lu en l’attaquant par n’importe laquelle des séries qui le composent. Un guide de lecture à ce sujet sera bientôt proposé sur le blog.
Les couvertures de chaque tome sont magnifiques, nous présentant à chaque fois un trinôme différent, baigné d’une couleur principale, avec de somptueux décors. Il est juste étonnant de constater que ces couvertures sont signées d’un dessinateur différent de celui qui signe les planches, à l’intérieur des albums. Pratique très courante dans les comics américains, ça me semble assez rare dans la bande dessinée franco-belge.
Dans « New Harlem », les catégories sociales sont inversées entre blancs et noirs. Ainsi, les hautes sphères du pouvoir sont détenues par ces dernières, tandis que les populations blanches vivent dans des quartiers insalubres et des ghettos. Dans cette ville, les prescients tels que Zack (capables d’apercevoir le futur) sont employés par des multinationales. Arraché étant enfant à la misère, il fait partie des rares blancs de la haute société. Mais lorsque ses visions commencent à lui apparaitre incohérentes, et donc inutilisables, c’est sa vie qui qu’il met en jeu.