Après le vol désastreux de cet étrange sigillaire magique, les artilleuses se mettent au vert afin de se faire oublier dans un camp de gitans. Néanmoins, les brigades du tigres et les services allemands sont toujours à leurs trousses. Pour se sortir du pétrin, elles n’ont d’autre choix que de comprendre ce qu’est cet objet, et pour cela retrouver le propriétaire originel… auquel elles l’ont dérobé !
C’est toujours un plaisir de visiter le Paris des Merveilles auprès de ces trois dames, qui manient aussi bien la poudre de beauté que la poudre à canon. L’ambiance générale, entre fantasy urbaine et steampunk, fonctionne toujours aussi bien, et l’on sent que l’univers créé par Pevel est riche et profond.
Les pièces du puzzle présentées dans le premier tome commencent doucement à s’emboîter, dans ce second tome qui fait la part belle à l’action (en désamorçant un peu trop facilement le suspens laissé par les dernières cases du tome #1).
L’on retrouve de belles fusillades, des explosions, une impressionnante course-poursuite dans ce paris des années 10 (qui aurait sans doute gagnée à être un peu plus courte). Le tout toujours saupoudré de fantasy et de machines à vapeur, générant un univers qui me captive toujours autant.
Le scénario est plus convenu, et ce second tome apporte quelques premiers éléments de réponse (sans grande révélation non plus) et reste très timide dans l’introduction de nouveaux éléments (on en compte quand même quelques uns) ; c’est un peu regrettable, mais guère étonnant pour le tome central d’une trilogie.
La scène finale de l’album rappelle dangereusement celle du tome précédent ; heureusement, la tournure qu’elle prend est très différente, et laisse le lecteur sur un joli cliffhanger. A suivre dans le tome #3…