Ce tome #7 de la saga Injustice s’ouvre une Renée Montoya totalement alcoolisée, qui entreprend une vendetta personnelle contre Superman. Une entrée en matière plutôt intéressante, mais qui dévie ensuite totalement alors que les dieux grecs de l’Olympe décident d’interférer directement en s’opposant ouvertement au régime de l’Homme d’Acier.
Oui, vous avez bien lu : Zeus, Ares, Hercules, Hermès et consorts se pointent au Hall de la Justice et demandent directement des comptes à Superman. Autant vous dire que je n’ai personnellement pas du tout accroché à cet album, qui marque pour moi la première grande déception de la saga. En réalité, il faut savoir que le panthéon grec fait partie du lore de Wonder Woman (qui se retrouve d’ailleurs elle-même en porte-à-faux vis à vis d’eux) ainsi que de celui de Shazam. Néanmoins, même sachant cela, je n’ai pas réussi à trouver un intérêt à ces manifestations « divines » qui, comme dans les deux tomes précédents, souffrent dramatiquement d’un manque de précisions sur le fonctionnement de leurs magies. S’en suit simplement des combats un peu ridicules, dans lesquels les puissances déployées sont plus que fantaisistes et présentent peu d’intérêt.
Et alors que les premières issues présentaient une relation entre Superman et Batman qui parvenait à rester intéressante voire subtile ; l’opposition qui apparait ensuite dans l’album entre le premier et Wonder Woman est, elle, très artificielle…
Clairement pas convaincu par ce septième tome, donc. A la réflexion, il est possible que cette baisse de qualité soit liée à l’absence du scénariste Tom Taylor, qui officiait depuis le début de la saga. J’espère que la suite sera meilleure, même si je m’attend à ce que la seconde partie du diptyque de cette « Année quatre » soit dans la même veine.