Tandis que Yukiko et Arthur ont réussi à survivre à un terrible accident de métro, Méline cherches désespérément des nouvelles de ses amis qui se sont introduits chez Ethicon Biogen (tome #1) et n’ont plus donné signe de vie depuis. Dans cette même compagnie, Lucas, juriste, mène son enquête, tant sur les agressions dont elle fait les frais, que sur les évènements troublants qui s’y déroulent. Pendant ce temps, dans les rues froides de Paris, les animaux continuent à se comporter étrangement, développant notamment une force physique anormale.
Ce second tome est tout à fait dans la veine du premier, et j’aurais envie de dire que c’est pour le pire, et non pour le meilleur. Le scénario avance tout doucement, beaucoup trop pour l’ouvrage central d’un thriller en trilogie (pour vous donner une idée : j’ai lu cet album hier soir, et j’ai eu beaucoup de mal à rédiger le résumé du paragraphe précédent).
Le point fort de cet album (et globalement des deux premiers tomes) reste son ambiance. Une ambiance moite, étouffante, malsaine entre les aberrations génétiques des ruelles, la propreté inquiétante des labos, et cette végétation qui gagne l’ensemble de la capitale 1.
A ce dernier titre, les couleurs vertes et jaunes du tome 1 laissent avec plaisir la place à des tonalités plus blanches et rouge, comme pour illustrer intelligemment le titre de ce tome 2. Néanmoins, l’on retrouve le même défaut que dans l’opus précédent : les personnages masculins se ressemblent dramatiquement… ainsi que la même qualité de composition, à savoir une majorité de planches plutôt classiques, ponctuées de fulgurances avec des compositions somptueuses, comme celle-ci :
Au delà de sa beauté, cette planche semble également donner, la clef principale de compréhension de ce thriller. A voir comme cela est décliné dans le troisième tome, car cela m’apparait un brin simpliste.
- Et dont tout le monde semble se foutre éperdument![↑]
