Nina et Kaye Galfridian se sont emparées du vaisseau esclavagiste Vong sur lequel elles étaient prisonnières. Tandis que la première pilote tant bien que mal l’énorme véhicule organique, la seconde mène une opération de secours sur la planète Dibrook… planète qui semble abriter une créature inquiétante.
Pendant ce temps, Finn tente de retrouver son père et de le prévenir d’un danger imminent. Le jeune homme semble avoir une étrange affinité avec un holocron, l’objet lui ayant révélé des informations importantes sur les Yuuzhan Vong. Aidé des jumeaux Jaicen et Jaina, il retourne ainsi sur sa planète Artorias, malgré l’occupation Vong.
Si ça, c’est pas badass…
Dans ce second opus de la trilogie, nous nous éloignons des personnages bien connus de la saga (le big three et son entourage) pour nous focaliser sur la famille Galfridian.
D’un côté, la quête de Finn est plutôt intéressante, d’autant qu’elle contient un bon lot de rebondissements. Tout juste pourrons-nous regretter qu’il soit aussi facile de forcer le blocus planétaire des Vong.
De l’autre côté, Kaye se lance dans une mission de secours qui se change rapidement en véritable bataille au sol. Cet arc m’a beaucoup moins captivé, d’une part car l’issue (bien que partiellement tragique) est plutôt évidente. D’autre part, car l’atmosphère de la planète Dibrook est irrespirable, ce qui oblige les protagoniste à porter des masques et des armures, les rendant moins expressifs et globalement moins intéressants à mon sens.
Globalement dans la continuité du tome précédent, j’ai tout de même eu du mal à réellement accrocher. Peut-être est-ce dû au contexte personnel dans lequel je l’ai lu. Mais les enjeux ne m’ont pas paru assez approfondis pour être intéressant (sauver Caleb sur Artorias, sauver des prisonniers sur Dibrook). Néanmoins, point notable, plusieurs passages évoquent une forme de défiance de la population galactique vis à vis de la politique de la Nouvelle République. Dans cette veine, le personnage de l’officier Ogden est également intéressant : une moralité plus que douteuse alors qu’il est dans le « bon » camp. Une nuance bienvenue dans l’univers de Star Wars, généralement très manichéen.
Les dessins restent dans la même veine que le tome précédent : tantôt inspirés… tantôt pas.
Suite et fin dans le troisième tome…
